LINKY : "Le silence des élus".
Interpellés sur ce compteur LINKY
la plupart de nos élus (dont
maires) restent bien silencieux. Interrogés, c’est le grand silence. Ils
préfèrent laisser faire l’opérateur historique ou se réfugient derrière le SDE
(syndicat départemental d’énergie) au lieu d’écouter et informer leurs
administrés dont ils se disent les représentants élus !
Cet équipement qui relève du
domaine des « objets connectés » n’est visiblement pas
au point : incidents électriques (électroménager, domotique), accidents,
incendies, surfacturation. Pour prétendre poser ce compteur l’opérateur
historique et la société de sous-traitance ont un comportement inacceptable:
information préalable non signée, usage illégale du logo CNIL, rendez-vous non-tenu, arguments fallacieux,
menaces voire violences, compétences et qualifications d’électriciens
douteuses, tentative de passage en force, harcèlement. De plus ce LINKY ne
semble pas actuellement homologué (usage) par l’Europe.
Votre compteur actuel appartient à
la commune : s’il y a délégation d’entretien et de conseil au SDE, il n’y
a pas délégation de patrimoine et de propriété de manière générale. Alors on va
jeter tous nos compteurs actuels à la benne et nous faire payer ce nouvel
équipement en nous parlant d’écologie verte, de facilité de gestion, de
souplesse et autre économie circulaire?
Bon nombre de communes n’expliquent
rien, ne s’investissent pas pour informer et organiser des réunions à cet
effet : courage, fuyons ? Heureusement, quelques 700 maires se sont
élevés avec courage, pragmatisme et humanisme pour défendre le libre choix de
leurs concitoyens ! EDF/Enedis laissent des tas de courriers et
interpellations fondées sans réponse et ne parle que du service d’intérêt
général - le sien surtout ! -.
Vous êtes libre d’accepter ou non
cet objet connecté. Nous vous invitons à réfléchir et à vous questionner sur ce
nième moyen connecté et imposé au nom du sacrosaint « big
data ». Aux USA, Canada, Italie,
Allemagne ils sont démontés à la demande des dirigeants.
Il faut un moratoire arrêtant
ce déploiement incité ou soutenu par l’inertie des dirigeants. Sinon cela
finira comme l’amiante, le sang contaminé, la radioactivité des Iles du
Pacifique, le chlordécone aux Antilles, le nuage de Tchernobyl. Aujourd’hui,
ceux qui disent « j’assume »
ne seront plus là demain !
Philippe Blondé et Patrice Desclaud.
Pleumeur Bodou Nature a, par deux fois, demandé au maire de Pleumeur Bodou, d'organiser une séance d'information au profil des Pleumeurois.
Restés sans réponse, voici les deux courriers expédiés en recommandé.
- Courrier du 28 décembre 2017 :
- Courrier du 20 mars 2018 :